J’attends depuis des mois ou des années

« Je t’aime mais… » : Les excuses qu’il vous donne…



- « Je ne peux pas lui faire ça maintenant, elle est trop fragile »

- Mais quand cette femme sera-t-elle en état de supporter une rupture ? Ce genre d’excuse sous entend qu’elle pourrait se suicider ou perdre la raison si jamais il la quittait. Cela peut arriver mais c’est extrêmement rare ! Si c’est vrai, une telle fragilité ne saurait se dissiper sans le recours aux soins d’un professionnel.
-Ce type d’excuse est plus vraisemblablement une façon de laisser la situation en l’état grâce une insinuation extrêmement culpabilisante pour vous. C’est un moyen efficace pour limiter vos exigences à son égard…
- Restez consciente que la responsabilité (énorme) que constitue l’état de santé d’un tiers n’est absolument pas de votre ressort.  

- « Quand les enfants seront plus grands... »

-C'est-à-dire 6 ans, 13 ans, 18 ans ? Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Votre attente peut être sans fin

. Un enfant est, par définition, en constante évolution : changement de classe, lycée, université, entrée dans la vie active mais aussi, maladie, chagrin d’amour, adolescence mouvementée, etc. Tous ces passages de la vie réclament l’attention des parents.
- De plus, il n’ y a pas d’âge où les enfants peuvent accepter, sans en être affectés, de voir leurs parents se séparer. Cela reste perturbant, y compris lorsque les enfants sont devenus adultes.    

-« Je veux faire les choses bien, en douceur. Je ne veux pas la faire souffrir. »

-  Faire les choses bien serait avoir assez de considération pour cette femme pour lui dire honnêtement qu’il ne l’aime plus

. Si tel est le cas. Et puis, avez-vous déjà entendu parler d’une rupture qui se déroule sans pleurs, sans heurts, sans déception ?

- « Je ne peux pas. Ma famille ne me le pardonnerait jamais »

-Si sa famille est véritablement capable de le « bannir » sous prétexte qu’il a fait le choix d’être heureux, pourquoi y tient-il tant ? Soit cela relève d’un égocentrisme forcené (s’est-il déjà demandé ce que vous disiez à la vôtre ?), soit il n’a toujours pas coupé le cordon ombilical. Dans tous les cas, vous passez bien après son confort.