Divorcer quand on a des enfants : 7 conseils clés !

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1. COMMENT PARLER DU DIVORCE À SES ENFANTS ?

Vos disputes font du mal à vos enfants car ils les entendent, les voient, s’en imprègnent et ils peuvent être traumatisés par ce qu’il se passe entre vous. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le divorce les heurte moins que de violentes disputes dans le foyer conjugal : ils ne sont plus au milieu du conflit.

Expliquez-leur les raisons de votre divorce :

La communication entre vos enfants, vous et votre ex est primordiale. Il est important d’expliquer à votre progéniture quelles sont les raisons de votre divorce. Si vous pouvez le faire ensemble, tous autour de la table, de manière apaisée, en étant tous les deux, au préalable, bien mis d’accord, c’est la meilleure solution. Les enfants n’entendent qu’une seule voix. Ce qui est important, c’est de dire la vérité. Si l’un est un peu plus moteur dans cette décision que l’autre, rien ne sert de le cacher, les enfants s’en doutent bien. Mais son choix est respectable et le parent peut s’expliquer. Rien ne sert de dire : « nous avons décidé d’un commun accord de nous séparer », si dans les faits, l’un rêverait de continuer la relation et l’autre a déjà une relation extra-conjugale. Le divorce commencerait donc par un mensonge, et c’est mal part car les enfants sentent ces choses. Il ne faut pas mentir, mais expliquer. Si en revanche, la volonté de divorcer est commune, vous pouvez leur dire que papa et maman ne s’entendaient plus et qu’ils ont besoin de vivre loin de l’autre.

2. DIVORCE : QUAND L’ENFANT SE SENT FAUTIF

Parfois, les enfants peuvent penser que cela est de leur faute car ils ont fait des bêtises qui ont pu contrarier leurs parents. Ils ont pu également entendre dire que « les enfants, c’est envahissant… ». Posez-leur des questions pour identifier s’ils se sentent fautifs de quelque chose. Cherchez à discerner s’ils portent une part de responsabilité. Rassurez-les en leur montrant votre amour et qu’ils ne sont pas la cause de cette séparation.

Divorce : deux maisons.

Le changement va être brutal car chacun va avoir son propre chez-soi. Les enfants auront donc deux maisons où vivre. Vous devrez leur expliquer que ce sont deux endroits distincts et qu’ils y seront chez eux. Expliquez-leur que vous faites de votre mieux et que vous aimeriez qu’ils « accompagnent » ce changement, aussi difficile pour vous que pour eux, de la manière la moins compliquée possible.

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3. L’ESPOIR QUE LES PARENTS SE REMETTENT ENSEMBLE : LE TUER DANS L’ŒUF ?

Après le divorce, les enfants ont du mal à accepter la séparation de leur parent. C’est un déchirement, ils espèrent qu’un jour ils se remettront ensemble. Vérifiez avec vos enfants que cette croyance n’existe pas en eux.

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4. EMMENER LES ENFANTS CHEZ LE PSY ?

Les amener chez un psychologue spécialisé dans l’enfance pourra les aider à se sentir mieux pendant cette phrase de divorce. Emmener votre enfant chez le psy, c’est accepter que cette période est difficile et que vous ne pouvez pas tout gérer tout(e) seul(e). C’est donc accepté de se faire aider. Avant la première rencontre avec le psychologue vous pouvez leur annoncer de cette manière : « Je voudrais chéri que tu te confies à quelqu’un de différent que papa ou maman. Nous on ne saura jamais rien de ce que vous vous dites, et toi tu pourras, à chaque fois que tu en sentiras le besoin, te confier à quelqu’un qui sait ce qu’endurent les enfants, qui sait garder les secrets et qui sait aider les enfants avec des bonnes idées »

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5. NE PAS ROMPRE LA COMMUNICATION AVEC VOTRE EX :

Vous êtes responsable du bien être psychique de vos enfants et couper les ponts définitivement avec votre ex n’est pas la solution. Cela est difficile, surtout en période de conflit, mais vous devez faire le maximum pour garder contact avec votre ex pour que les enfants ne souffrent pas de cette animosité entre vous. Il faut qu’ils comprennent qu’il n’y a pas de surenchère entre le papa et la maman. Leurs deux parents seront toujours capables de se mettre d’accord entre eux…au sujet des enfants. Garder un minimum de lien avec votre ex, c’est faire comprendre que l’amour n’existe plus, mais que la communication entre vous, à leur sujet, existera toujours. Sinon, c’est assez angoissant de se dire qu’ils devront défendre leurs idées auprès de chacun de leurs parents, de s’imaginer que cela pourra être une nouvelle source de conflit de leurs parents (et qu’ils en seront encore la cause !).

Si vous avez beaucoup de colère, de haine ou d’agacement envers votre ex-conjoint, il est indispensable que vous la gardiez pour vous car le ou la critiquez en présence de vos enfants ne fera que les peiner : il s’agit de leur père/mère dont ils sont très attachés.

Quand vous avez la garde de vos enfants, il ne sert à rien de discuter de votre ex surtout si vous êtes en colère après lui/elle. Accordez-vous, la veille, un moment avec vos amis. Faites du sport, pour évacuer vos énergies négatives.

De même, lorsque vous raccompagnez vos enfants chez votre ex : il ne sert à rien d’entamer une argumentation. Si vous voulez discuter, accordez-vous, avant ou plus tard, un moment seul à seul.

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6. VOS AMIS, VOS PARENTS PENDANT LE DIVORCE : LEUR DEMANDER UN SERVICE

Si votre conjoint est d’accord, demandez à tout votre entourage (éventuellement vous pouvez le faire ensemble à l’occasion d’une dernière réunion de famille ou d’un anniversaire d’un ami…) de ne pas vous « monter l’un contre l’autre ». Vous n’avez pas besoin que vos amis communs vous disent : « je l’avais toujours su qu’il n’était pas fait pour toi » ou « il n’était pas fidèle » ou « je n’aimais pas comment il/elle se comportait avec toi ». Dites-leur que vous aimeriez qu’ils n’enveniment pas les choses, étant donné qu’elles sont déjà difficiles mais que vous avez décidé de garder de bonnes relations pour les enfants. Dites-leurs que vous attendez d’eux qu’ils soient plutôt facteurs de cohésion.

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7. LA HAINE POUR VOTRE EX : ELLE VOUS FAIT DU MAL

La colère, la douleur est une étape indispensable. Mais plus vous nourrissez votre colère, plus cette colère vous pompe de l’énergie, à vous ! Et vous empêche d’orienter cette énergie vers autre chose, une nouvelle relation par exemple. Donc si vous voulez être la personne qui, sans pour autant avaler des couleuvres, accepte de dialoguer sereinement, au moins sur le sujet des enfants, vous verrez que l’autre, si vous expliquez votre démarche, s’y pliera forcément après un certain temps.

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