Votre entreprise se voit dans l’obligation de réaliser une journée de formation contre le harcèlement sexuel, les violences sexuelles et sexistes ou encore le sexisme ordinaire ? Vous y allez à reculons car il y a des chances que vos collaborateurs ne prennent pas les choses au sérieux, qu’ils ne soient pas intéressés par ces sujets ?
Et si la solution se trouvait dans la réalité virtuelle ?
Nous passons un coup de projecteur sur l’entreprise Reverto, qui propose des formations de préventions sur différents enjeux de discrimination. Comme nous, ils abordent des sujets de violences sexuelles et sexistes, de consentement, de sexisme ordinaire et de harcèlement sexuel.
Leur moyen de transmission ? La réalité virtuelle.
Chez Love Intelligence, nous avons développé des formations d’éducation affective à l’intention des entreprises et des lieux d’éducation, lycées et écoles supérieures. Notre démarche, c’est d’agir en amont du problème. On responsabilise dès le plus jeune âge, sans attendre que les jeunes soient confrontés à des violences. Nous éduquons les individus à l’affectivité pour qu’ils aient les repères nécessaires pour naviguer au sein des relations dans le respect les uns des autres.
Pourquoi est-ce pertinent d’avoir recours au domaine de l’affectivité lorsqu’il s’agit de prévenir contre les violences sexuelles et sexistes ? Comment l’entreprise Reverto intervient-elle sur ces sujets ? En quoi l’approche de Love Intelligence et de Reverto se rejoignent ?
L’atout de la réalité virtuelle : rendre les formations de prévention attrayantes
Il vous est peut être déjà arrivé d’entendre un de vos collègues tenir ce genre de propos :
« C’est la journée de prévention contre le sexisme aujourd’hui ? Oh non, encore un power point pour nous expliquer qu’on ne peut plus complimenter les femmes, c’est bon. Et puis de toutes les manières il n’y a pas de problème dans notre boîte, pourquoi on y a droit à ces journées de prévention alors qu’on est irréprochables ? »
La prévention n’a pas la côte
En effet, la prévention n’est pas perçue comme très utile. Prévenir un problème, c’est l’empêcher d’arriver. On se situe en amont du problème. Comme on a tendance à ne réagir seulement lorsque ce problème survient, on peut vite considérer la prévention comme inutile. Et pourtant, c’est parce qu’on rappelle les règles de conduite que les incivilités avant qu’elles n’apparaissent, grâce à la prévention, qu’elles ne se produisent pas.
Des sujets sensibles qu’on préfèrerait éviter
Aussi, la caractère sensible de ces sujets peut en rebuter plus d’un : ça met mal à l’aise, ça met en lumière les différences hommes femmes, les hommes peuvent se sentir incriminer et se fermer, être réfractaires, les femmes peuvent se sentir inconfortables si elles ont vécus ce genre de situations… Bref, ça n’enchante personne, et ça enlise le problème.
La réponse par la vérité virtuelle
La réalité virtuelle, même si on n’est pas convaincu par la prévention, même si ça nous barbe d’aborder ces sujets sensibles, rend l’expérience attractive : c’est innovant, c’est comme un jeu. Tout le monde participe, tout le monde est mis dans le rôle du témoin, de la victime, de la personne qui harcèle, tour à tour. L’attention des salariés est captée. L’impact est plus grand que lors d’une intervention classique.
L’objectif de Love intelligence et de Reverto : susciter l’empathie
A l’aide d’experts de la psychologie et de la pédagogie, Reverto a conçu ces interventions qui permettent aux collaborateurs et aux collaboratrices de se mettre dans la peaux de victimes, de témoins, comme d’acteurs de violence. En se mettant ainsi à la place de l’autre, on développe son empathie et on peut mieux saisir les nuances entre séduction et situation de violences sexuelles qui peuvent être peu claires si on ne les a pas vécues.
Chez Love Intelligence, l’empathie est travaillée lors des interventions contre les violences via la transmission de clefs communicationnelles. Lorsque l’on a les moyens d’échanger sur des sujets conflictuels, sensibles, pouvant générer des émotions, comme c’est le cas lorsque l’on est face à une situation de violences sexuelles ou sexistes, on a plus peur de les aborder, on acquièrt des compétences d’écoute, on parvient mieux à entendre et accepter le point de vue de l’autre. C’est là tout l’enjeu de l’empathie.
Les émotions comme levier : deux approches complémentaires de l’éducation affective
Chez Reverto, cette immersion dans ces scènes réalistes exécutées par des acteurs professionnels a l’atout de susciter un maximum d’émotions en projetant les collaborateurs au cœur même de la situation. Les émotions suscitées ouvrent le dialogue, on parle de ce qu’on a ressenti, ce qui créer le déclic pour se conduire de la bonne façon.
Chez Love Intelligence, si on ne passe pas par la réalité virtuelle, nous avons aussi recours au domaine des émotions pour améliorer les comportements. C’est en présentant des saynètes de situations problématiques qu’on permet aux comprenant aux jeunes et aux collaborateurs d’aborder ces sujets délicats avec plus de sensibilité. On ouvre le discours sur les émotions ressenties pendant la scène, on parle d’affectivité. Aussi, en donnant des exemples de saynètes, on fait réfléchir aux meilleures réponses en toute circonstance, on donne aussi des repères pour naviguer ces situations inconfortables. Par le biais de l’éducation affective, ils sont ainsi bien mieux accueillis au sein de l’entreprise ou dans les universités.
Ainsi, en rendant l’approche ludique, soit par le biais de la réalité virtuelle soit par le biais de l’affectivité, Reverto comme Love Intelligence participent à créer des interventions innovantes, humaines et efficaces sur les sujets des violences sexuelles et sexistes. En agissant en amont du problème, ces formations fournissent aux individus les clefs pour développer des environnement sociaux respecteux et ouverts sur l’autre, dans leurs vies professionnelles comme personnelles.
