Son témoignage :
Au bout d’un mois, comme j’avais son mail, j’ai décidé le lui envoyé un message. Après tout, il avait fait un pas, je pouvais me lancer. Je lui ai dit que j’aurais aimé apprendre à mieux le connaître. A ma grande surprise et mon grand plaisir, il m’a répondu dès le lendemain que lui aussi était content de m’avoir revu entre temps, et que nous pouvions apprendre à mieux nous connaître, évidemment, et que je pouvais le contacter via MSN.
J’ai envoyé un message le lendemain pour lui dire que j’étais contente d’avoir eu de ses nouvelles et qu’il prenne soin de lui, et qu’il n’hésite pas à me contacter quand il le pourrait. Mais là, aucune nouvelle. J’ai patienté pendant 15 jours et n’y tenant plus, j’ai envoyé un autre message, lui demandant quand est ce qu’il serait disponible pour que nous allions prendre un verre ensemble. Toujours pas de réponse de sa part.
Je ne savais plus à quel saint me vouer : devais-je attendre quelque chose de cette relation ? Le truc c’est que j’étais assez mordue, j’avais du mal à renoncer, je me sentais stressée et déprimée. J’ai donc décidé de soumettre ma question à quelqu’un d’extérieur, qui pourrait m’aider et me donner les bonnes pistes pour essayer de « retrouver » Vincent.
J’étais vraiment perdue, mais je ne voulais pas perdre espoir. Brigitte m’a d’abord ouvert les yeux sur ce qui s’était passé. Une nuit partagée, pour un homme, c’est un moment de plaisir entre deux adultes consentants, mais en rien le début d’une histoire sérieuse. Elle m’a incité, dans un premier temps, à voir cette nuit comme un beau souvenir, de ne pas la transformer en regret parce que j’en aurais trop attendu.
Malgré tout, Brigitte a senti que je n’étais pas totalement prête à tirer un trait sur mon « histoire » avec Vincent, elle m’a suggéré une autre solution : tenter de le reconquérir, le séduire de nouveau.
Pour cela, je devais me montrer lucide : en quoi mon comportement avait-il changé entre cette nuit-là et le moment où j’ai essayé de le recontacter ? Est-ce que je m’étais montrée trop oppressante, « maternante » ?
Brigitte m’a donné un conseil que j’étais bien décidée à suivre : recréer l’atmosphère de mystère, de complicité et d’attirance que nous avions ressentie dès les premiers regards… J’ai donc profité d’une nouvelle soirée chez ce fameux ami commun pour mettre en pratique. Vincent et moi nous sommes « cherchés » toute la soirée : je m’étais habillée très « femme », j’ai tâché de ne pas aller vers lui tout de suite… et ça a marché ! Œillades, petits sourires, nous avons fini par nous rapprocher et discuter.
Nous avons énormément parlé, peut-être trop, et je me suis rendue compte que mon attirance était très charnelle… mais que ça n’allait pas beaucoup plus loin ! Au final, je pense avoir été « flattée » par cette aventure, et avoir trop projeté d’espoirs ou d’illusions de prime abord, sans vraiment chercher à connaître Vincent plus profondément. C’est un jeune homme très mûr et intéressant, nous avons des échanges très riches malgré notre différence d’âge. Reste que nos centres d’intérêt et nos modes de vie sont vraiment trop éloignés pour que cela fonctionne.
Aujourd’hui, je le revois de temps à autre, toujours chez des amis. Nous avons plaisir à nous retrouver, avec cette petite complicité en plus née de notre nuit d’amour. Mais surtout je me sens plus légère, riche de cette expérience, sans remords ni regrets.
Cela m’a donné envie de m’ouvrir davantage aux autres, quels qu’ils soient. J’ai fait quelques rencontres, rien de définitif pour le moment, mais je me laisse le temps de trouver celui qu’il me faut !
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre site Méthode Florence.