Un couple redéfini depuis 1970 : l’équilibre des forces
Aujourd’hui, le couple n’est plus le centre de tout et le mariage n’est plus obligatoire pour fonder une famille, transmettre un nom ou des valeurs.
Dans le couple, on veut trouver protection, réconfort et intimité, selon des valeurs que l’on choisit, qui ne nous sont plus imposées.
Si les femmes sont heureuses de ce changement, leurs attentes ont changé. Elles attendent d’un homme qu’il sache prendre certaines responsabilités tout en développant des valeurs dites « féminines » d’écoute et d’expression.
Les tâches sont des tâches, pas des remises en question
La répartition des tâches ne remet pas en cause notre masculinité ou notre féminité, ce sont des tâches qu’il faut accomplir, et non pas des questions d’identité, un point, c’est tout.
Un homme peut charger et décharger le lave-vaisselle mais refuser de s’occupe du lave-linge, pourtant, techniquement, il s’agit de la même tâche ou presque : serait-il moins viril parce qu’il s’occupe du lave-linge ?
Non, pas du tout, mais c’est ce que beaucoup d’hommes ont tendance à croire !
La meilleure solution : répartir les tâches selon les aptitudes de chacun.
Par exemple, un père travaille depuis la maison : il s’occupe d’accueillir les enfants quand ils reviennent de l’école, tandis que les deux parents transmettent aux enfants des valeurs de respect de l’autre et d’autonomie.
Nous cherchons à « catégoriser » pour nous rassurer
Notre esprit humain nous force à tout voir selon un dualisme, à classer sans cesse : nous sommes obnubilés par les différenciations de genre.
Même les enfants le font, ils veulent faire la différence entre le père et la mère, même s’ils accomplissent en fait les mêmes choses.
Par exemple, ses deux parents sont professeurs et ils font tous deux la cuisine le soir, à tour de rôle : il cherchera quand même des différences pour s’identifier à l’un et se différencier de l’autre.