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Attirances amoureuses par Love Intelligence

Love Intelligence® met à votre disposition ses connaissances dans le domaine amoureux.
Ces articles sont des extraits exclusifs de notre méthode !

L’attirance

Comment naît l’attirance ?

Le regard est l’instrument de séduction le plus efficace de l’être humain. L’échange de regards possède un effet instantané : il provoque l’attirance ou la répulsion. Ne dit-on pas que les amants se " dévorent des yeux ".
L’attirance que nous ressentons pour une personne relève d’abord de l’instinct. L’alchimie prend ou ne prend pas. Elle préside à la naissance d’un rapprochement entre deux êtres.

L’attraction rassemble le psychique et le corps :

  • C’est à la fois une émotion du corps puisque des processus chimiques agissent sur la peau, les sécrétions ainsi que dans nos yeux, notre regard.
  • Mais aussi une manifestation psychique puisque ce qui nous "attire vers l’autre" est une énergie à laquelle Freud a donné le nom de "libido", de désir. Cette vibration pour l’autre nous force à vivre une expérience qui advient avant toute réflexion, avant toute pensée préalable.

L’attraction est comme un aimant et est régie par nos sens. Nous sommes comme des "victimes" de ce qui s’opère en nous. Nous ne maîtrisons plus grand-chose. Cette énergie déployée du phénomène de l’attraction vient temporairement remplacer notre inaptitude passagère à réfléchir. A ce moment-là, nous pouvons nous sentir un peu perdu, gêné. Nous sommes autant attirés par la personne que nous avons repérée que par la puissance du phénomène de l’attraction.

Qu’est-ce qui fait que je vais aller plutôt vers celui-ci que vers celui-là ?

Dans toute relation, qu’elle soit amoureuse ou amicale, l’autre n’est jamais totalement extérieur, étranger à ce que nous sommes. Une part inconsciente de nous-mêmes résonne avec ce qu’est l’autre. "En chacun, l’existence de l’autre vient remplir un espace qui était en jachère ou à l’affût", selon le psychanalyste Norbert Chatillon.

Dans quelle forme d’attirance vous reconnaissez-vous ?

  • Les attirances coup de foudre, coup de cœur, gouvernées par les pulsions inconscientes (autrement appelées le « ça » freudien). Ce sont des forces inconnues qui viennent nous emporter. Nous n’avons aucune maîtrise possible et une très forte emprise sur le surmoi. C’est la force de ce mouvement qui nous amène à dire : « Ça a été plus fort que moi ». Ce sont ces forces qui sont à l’origine des coups de foudre.
  • Les attirances gouvernées par une sorte de petite voie ou juge interne qui respecte une morale ou des croyances ou idéaux hérités de sa famille ou de la société. Ainsi, l’individu se conduit à partir de règles intérieures. Il se limite lui-même dans ses engouements. Il reste fidèle à ces croyances ancrées en lui qu’il a héritées de son environnement. Nous avons tous entendu ou vécu l’histoire d’un homme ou d’une femme qui annulait son mariage au dernier moment. Une contre-force est venue les contrarier. Cela peut provenir d’une nouvelle rencontre, d’un être différent et non conforme aux croyances familiales et qui fait autrement résonner l’être profond, intérieur. C’est le début d’une belle révélation à soi même. La personne va prendre peu à peu conscience de ce qu’elle veut au plus profond d’elle-même et elle va prendre confiance en ses désirs bien à elle.
  • Les attirances gouvernées par le narcissisme. Dans ce cas, la personne est principalement sensible aux égards, à l’attention ou à l’amour que l’autre lui porte. Ces attirances ne sont pas portées par le désir profond d’aller à la rencontre de son âme sœur. Ces attirances ne favorisent pas un amour très épanouissant et ne nous aident pas à grandir en amour.

Les études montrent que la majorité d’entre nous se lient à des personnes d’un même niveau social, culturel et économique. Pourquoi ?

En partie. Pour reprendre Freud, l’individu est également mené par le "principe de constance", c’est-à-dire qu’il est soucieux d’éviter l’accroissement de la quantité d’excitation de son appareil psychique. Et toute nouveauté crée de l’excitation.

Aussi, l’individu, veillant à ce que son énergie subisse le moins de soubresauts possibles, tout en désirant, croit-il, explorer des territoires inconnus, s’en protège. Beaucoup d’entre nous construisent leur réseau d’amours et d’amitiés dans des sphères familières, car nous sommes souvent plus prudents dans nos affinités électives que nous l’imaginons.

Quand nous tombons amoureux, voyons-nous l’autre tel qu’il est ?

Non. Nous projetons sur l’autre des relations fusionnelles idéalisées pendant notre enfance. Lorsqu’il y a passion, coup de foudre, la projection est l’instrument de notre passion. Nous ne le voyons pas tel qu’il est mais tel que nous voudrions qu’il soit. Nous l’idéalisons. Et plus nous l’idéalisons très rapidement, plus la chute est rude lorsque nous le redescendons enfin du piédestal sur lequel nous l’avions juché (il n’avait rien demandé !). Ce réveil peut être brutal quand il s’agit de coup de foudre ou de relation passionnelle car certains rythmes de l’état amoureux puis de la transformation de l’état amoureux vers l’Amour n’ont pas été respectés.

Se fuit-on un peu soi même en aimant ?

En général, non, mais nous avons parfois tendance à projeter sur l’autre ce que l’on fuit de nous-mêmes. Nous refusons de reconnaître certains défauts qui sont les nôtres. Et le phénomène est alors le suivant : nous attribuons à notre partenaire nos propres défauts, ceux que nous avons rangé dans la catégorie "Insoutenables". Ils sont alors la source de tous ses malheurs, de nos difficultés avec notre partenaire ou avec une personne de notre entourage professionnel. Mais c’est aussi très confortable pour nous. Pourquoi ? Parce que cela nous dispense de nous remettre en cause ou tout simplement d’envisager nos propres défauts, ou part d’ombre.

Vous pouvez consulter nos nombreuses définitions en vous rendant dans notre glossaire.

 
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