Cas coaching racontés par nos coachs

2. ILS ONT TOUS DEUX ÉTÉ INFIDÈLES, CYRIL ET AMÉLIE, 31 ET 27 ANS.

Elle a 27 ans, lui 31. Ils sont ensemble depuis 8 ans et n’ont jamais abordé le sujet de l’enfant. Ils viennent me voir lorsqu’ils décident de se séparer. J’ai en face de moi un couple qui respire l’harmonie, le respect, la tendresse et l’attention mutuelle.

Comprendre les vraies raisons de leur séparation

Mais chacun a trompé l’autre. C’est la raison de leur séparation. Ils sont dans une quête effrénée pour retrouver la flamme et le pouvoir de séduction des débuts de leur relation. Cyril a avoué il y a 6 mois son incartade à Amélie. Amélie avoue alors une récente infidélité. Ils traversent une période étrange et quelques mois plus tard, ils font ensemble le constat qu’ils ont besoin de vivre leur amour avec plus de passion. Vu que ce n’est plus possible au sein de leur couple, ils préfèrent se séparer pour rechercher chacun de son côté cet état amoureux. Ils se disent qu’ils ne s’aiment plus comme avant.

Pourtant, leur amour me saute aux yeux. Ils ne savent pas que ce qu’ils éprouvent est de l’amour. Mais c’est un amour construit qui a un autre visage que l’état amoureux palpitant des premières amours.

Je les écoute et me dis qu’il faut qu’ils comprennent que la phase qu’ils traversent n’est qu’une phase de transition. Je sens bien que Cyril n’est pas si prêt que cela à tout quitter. Mais Amélie est très « fleur bleue » et rêve de l’amour avec un grand A. Définir l’objectif du coaching et prendre LA décision

Ils viennent me consulter car ils veulent ne pas avoir de regrets. Ils veulent être sûrs de prendre la bonne décision. Ils veulent comprendre ce qu’est l’amour. Voilà l’objectif défini du coaching.

Lors de notre deuxième entretien, je leur fais comprendre qu’ils pourraient être au tout début d’une histoire qu’ils ont à écrire, à construire. Nous arrivons à la solution, me semble-t-il, la meilleure pour eux. Ils décident de se séparer durant 10 semaines, pendant lesquelles ils seront tout à fait libres. Ils ont pris cette décision eux-mêmes suite à nos échanges. Je les revois séparément une fois pendant cette période et nous nous revoyons ensemble à la fin de ces 10 semaines.

Trouver le bon équilibre entre l’individu et le couple

Comme eux, de nombreux couples se séparent pour retrouver une liberté. Ils cherchent leur épanouissement personnel, et si le couple ne leur permet plus de briller et de se rassurer à leur façon, ils se séparent. C’est ainsi que beaucoup de personnes désireuses de séduire, de retrouver les attentions, les regards sur eux, se retrouvent dans cette logique individualiste.

Cette poursuite éperdue du bonheur est en fait l’impasse d’une obsession narcissique avec un besoin d’être valorisé, regardé et aimé. Les individus constituant ces couples en péril rêvent de construire leur vie, d’être eux-mêmes maîtres de leur destin. Ils ont en réalité soif de reconnaissance. Ils détruisent ce qui peut leur apporter la véritable confiance en eux, dans la construction saine et patiente d’un couple sur la durée. Ils détruisent pour reconstruire des relations éphémères qui ne répondent qu’à leur soif de plaire.

Les couples d’aujourd’hui ont perdu la notion de travail d’équipe, l’amour n’est pas le seul ciment d’un couple. Ce doivent être aussi les objectifs communs réalisés dans le respect de chacun. Des hauts et des bas. Des périodes de crise dont on ressort plus soudés, plus fort, et qui signent la longévité de la relation.

Gérer ces 10 semaines de liberté…

• Amélie est sortie tous les soirs. Elle s’est fait courtiser et est sortie avec un loustic avec qui elle s’est bien amusée. Puis elle a trouvé qu’il lui avait manqué de respect et l’a quitté.

• Cyril est aussi pas mal sorti et a rencontré des filles. Il s’est aussi amusé sur des sites de rencontres. Puis il a s’est lancé dans une vraie histoire. La fille est tombée amoureuse de lui. Il n’est pas insensible à son charme. Il resterait avec elle s’il était « vraiment seul » (pour reprendre ses termes). Mais il la compare sans cesse à Amélie et cela renforce néanmoins son amour pour Amélie.

• Amélie l’a su et a pris peur. Je suis sûre d’une chose : elle avait besoin de ressentir la peur de perdre son Cyril. C’est pourquoi cette séparation allait forcément mettre à nouveau leur amour en lumière. Aucune conquête ne faisait le poids par rapport à la qualité du lien qu’ils avaient construit. Mais ils devaient se rendre compte par eux même qu’éprouver à nouveau cette intensité du désir pour un autre homme ou pour une autre femme ne valait pas forcément autant que ce qu’ils imaginaient.

• Cyril, lui, n’a jamais vraiment douté de son amour pour Amélie. Il me demande s’il faut qu’il sorte le grand jeu pour re-séduire Amélie. A bien cerner la psychologie amoureuse d’Amélie, je suis convaincue du contraire.

Tirer les conséquences d’une séparation temporaire

Néanmoins, en coaching, le principe consiste à amener son client à comprendre par lui-même les tenants et aboutissants d’une situation donnée. Cyril se rend compte au fil de nos échanges qu’il ne serait pas bon de jouer « le grand sauveur de leur relation ». Il comprend qu’il faut laisser Amélie revenir à lui. Je l’aide à comprendre qu’elle a besoin d’éprouver, à nouveau, le désir de le revoir. Seul donc le respect de la distance qu’ils s’étaient imposée pouvait le rendre possible.

Qu’ils aient chacun voulu être très libres de leur vie sexuelle a, dans leur couple, contribué à remettre les pendules à l’heure pour chacun. Indéniablement, cela a un peu « abîmé » leurs liens car la confiance a été touchée. Mais ces liens étant distendus, il fallait un moyen pour retrouver la tension du couple. Ces infidélités et cette distance leur ont permis à tous les deux de retrouver cette tension nécessaire au désir. Chacun, dans cette situation, est allé retrouver, en soi, ses désirs profonds. Et chacun y a trouvé, comme une évidence, son amour pour l’un ou l’autre.

Une nouvelle page d’amour

Ont-ils eu de la chance ? L’un d’eux aurait-il pu rencontrer LE coup de cœur qui l’aurait éloigné de l’autre définitivement ? Possible. Mais il me semble qu’ils n’étaient pas prêts à cela. Ils n’avaient pas compris ce qu’était l’amour. Ils avaient confondu état amoureux et amour avec un grand A. Ils allaient enfin pourvoir ouvrir la page d’un amour construit et en découvrir les joies. Ils étaient enfin prêts à accepter que l’amour avec un grand A est plus profond mais n’a ni les paillettes ni l’effervescence de l’état amoureux.

L’histoire se termine bien. Lors de notre rendez-vous après ces quelques semaines, la discussion est houleuse mais les choses sortent : « infidélité », « ils se sont fait du mal » « mais amour profond de l’un et l’autre ». Ils décident de vivre à nouveau sous le même toit, sans se toucher pendant quelques semaines, volontairement. Je les vois ensuite une dernière fois et nous abordons cette fois-ci le projet amoureux du couple.

Le projet amoureux est au cœur du travail du coaching. Je leur indique qu’il faut qu’ils parlent de projets pour faire repartir leur couple sur un objectif commun dans lequel chacun s’investit. Tout est mis en vrac sur la table : voyage, déménagement, premier enfant… et voilà leur projet de couple dessiné ! Ils ont bâti ce jour-là une vision commune pour leur couple. Ce qui a, aussi, pour objectif de les aider à tenir la barre pour les jours où le couple traverserait à nouveau la tempête.

Florence E.

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3. EN QUÊTE DE LA FEMME DE SES RÊVES, RAPHAËL, 30 ANS.

Raphaël est un homme qui a peur des relations car il dit ne jamais trouver le bonheur. L’expert comprend que cette peur se traduit par un degré d’exigence qui engendre, assurément, la désillusion. Plus ses espérances dans les premiers temps de la relation sont grandes, plus ses désillusions sont fortes, et plus ou moins souhaitées.

Mais ce n’est pas ce qui est important ! Ce qui est majeur est le fait que ces désillusions sont en réalité plus ou moins souhaitées. Ses échanges l’amènent à comprendre que :

• Chaque histoire se déroule à peu près de la même manière : après les premiers temps d’une nouvelle relation Raphaël établit des convictions négatives quant au succès de la relation ou quant à l’incompatibilité entre la jeune femme et lui,
• cela le pousse à rechercher tous les éléments négatifs qui viennent confirmer ses présomptions premières,
• Raphaël est en fait à l’affût, sans le savoir, de toutes les difficultés qui viennent rompre l’harmonie de la relation. Au lieu de gérer ces petites difficultés issues des différences, il accuse l’autre.

Quel est le fond du problème ?

Raphaël comprend que son fonctionnement amoureux est basé sur une crainte : est ancrée en lui la certitude inavouée de ne jamais pouvoir trouver ce qu’il recherche.

Raphaël et l’expert mettent donc en lumière cette crainte et les autres présomptions, croyances sur lui et l’amour qui y sont rattachées.

Raphaël découvre enfin que ce sont ses propres croyances sur l’amour qui le limitent et l’empêchent d’être heureux à deux.

Cette prise de conscience est libératrice pour Raphaël. Il discute avec l’expert d’une vision plus juste, plus réelle, plus authentique de l’amour.

Raphaël aborde alors une nouvelle relation avec une autre vision du rôle de la femme dans sa vie et cela change tout !

Lorsque Raphaël, quelques mois plus tard, donne de ses nouvelles, il fait part à l’expert qu’il est très clair pour lui, qu’auparavant, il désirait une relation durable mais qu’il n’était pas au fond de lui disposé à la construire. Il se sent heureux avec sa nouvelle amie et ce qui lui fait le plus plaisir est qu’il n’a plus cet esprit critique à l’égard de celle-ci.

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4. COMMENT RÉCUPÉRER MON EX ? ALIX, 27 ANS.

Sept jours après que son copain l’ait quittée, Alix cherche mille solutions à son problème et tombe sur le site internet de Love Intelligence®.

Elle prend aussitôt un rendez-vous avec une seule question en tête : "y a-t-il moyen de le récupérer ?"

La situation

Alix a rencontré Cyril sur un site de rencontres il y a 4 mois. Ils ont eu le coup de foudre, le vrai. Ils ont plein de points communs. Ils sont partis souvent en week-end. Elle connaît sa famille et vice et versa. Subitement, plus de nouvelles ! Sans raison ! Depuis une semaine, elle le bombarde de SMS et d’emails. Elle se fait passer pour une autre, pour voir si c’est bien lui qui répond sur la ligne directe au travail. Et elle se rend compte qu’il a créé une nouvelle fiche sur le site de rencontres. Elle fait de même, crée une fausse fiche et échange avec lui, en se faisant passer pour une autre, pour voir jusqu’où il va aller.

Le diagnostic du coach

Son coach l’amène à comprendre par elle-même que toutes ses réactions, bien naturelles, ne mèneront pas à grand-chose. Elle doit en venir à la décision que la meilleure chose pour elle est d’arrêter là.

Ils en viennent ensuite à s’interroger ensemble pour comprendre ce qui a mené à la rupture. L’histoire est allée très vite, et cette rapidité est le fait même de Cyril. Alix, très heureuse que les choses s’accélèrent, a suivi le mouvement et, comme lui, a clairement fait comprendre à son entourage que c’était l’homme de sa vie, qu’ils allaient bientôt emménager ensemble. L’analyse de leur histoire

En tentant de détecter les signes annonciateurs de cette rupture, le coach comprend que ces dernières semaines :

• Cyril se mettait à vouloir faire plus d’activités de son côté, il avait planifié deux week-ends avec ses copains,
• il voulait toujours emménager avec elle « mais finalement pas tout de suite »,
• elle planifiait les vacances d’été mais elle attendait toujours sa réponse car ses amis à lui faisaient du forcing pour un « trip entre hommes ».

En tentant de discerner les réactions d’Alix, le coach réalise que :

• Elle lui demandait de plus en plus de preuves de son amour étant donné qu’il était plus distant qu’à son habitude,
• elle avait réussi à le convaincre de ne pas participer à un certain nombre de ses projets pour ne pas la laisser seule trop souvent,
• elle lui reprochait de ne pas clairement faire comprendre à ses amis que les choses avaient maintenant changé pour lui.

Il s’agit de faire comprendre à Alix que leur histoire a brûlé quelques étapes : rien de grave ! Sauf que dans son cas (et comme assez souvent), l’un des deux prend conscience, à un moment de la relation, que l’histoire est allée trop vite. Et le vrai problème est que ce partenaire-là vit, à ce même moment, la phase de « décristallisation » (il n’idéalise plus l’autre, il le voit tel qu’il est dans la réalité, il le descend du piédestal sur lequel il l’avait lui-même installé). Et c’est alors les choses se compliquent !

Quand Cyril, en l’occurrence, prend du recul, Alix prend peur et veut être rassurée. Cyril est bien incapable, à ce moment-là, de rassurer Alix. Elle ne se montre alors pas sous son meilleur jour : elle le veut pour elle, et se met à lui reprocher sa prise de distance. Cyril se sent étouffé et, dans l’incapacité de poser les limites clairement (« pas de vacances sans au moins 10 jours avec mes copains cet été »), il veut retrouver sa liberté et coupe court tant Alix l’étouffe.

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5. JE NE PARVIENS PAS À CONSTRUIRE DE RELATION DURABLE, ELISABETH, 32 ANS.

Nous avons étudié ses différentes relations pour en venir à la même conclusion à chaque fois. Elle était trop dépendante et fusionnelle dans sa relation avec un homme.

Elle changeait complètement ses goûts en fonction de son partenaire. Elle lui donnait toujours raison, perdait sa personnalité pour ne pas le contredire. Elle oubliait de respecter la précieuse autonomie qu’un homme veut toujours conserver en lui demandant d’être à ses côtés la plupart du temps. Et surtout, elle était parfois jalouse.

Toujours dans la peur de perdre un homme, elle posait des questions incessantes pour se rassurer quand à ses amies femmes, ses collègues de travail et différentes sorties sans elle. A 32 ans, Elisabeth a dû apprendre les bases d’une relation de couple : le respect de soi et le respect des besoins fondamentaux de l’autre.

Le travail, en plusieurs séances de coaching, a évolué vers :

• L’acquisition de l’indépendance, la construction d’une vie pour soi, la découverte de hobbies, les sorties avec des amis, l’évitement de la fusion en amour,
• la découverte de la confiance en soi, l’apprentissage de la séduction, du bien-être physique et psychologique, une vision positive de la vie, l’ouverture aux autres.

En reprenant confiance en elle et en se construisant une vie à elle, Elisabeth a appris à ne plus avoir besoin d’un homme pour combler sa vie. Elle donne à l’amour sa bonne place sans en attendre trop.

Elle est en couple depuis quelques mois et ne se soucie plus de l’avenir, elle vit au jour le jour. Tout en construisant pas à pas les bases solides d’une relation que sont l’indépendance, le respect de l’autre et la confiance.

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6. JE MANQUE DE CONFIANCE EN MOI ET EN MON COUPLE, MATHILDE, 31 ANS.

Sans réellement s’en rendre compte, elle adopte un comportement préjudiciable au maintien de l’attraction de son partenaire. Elle recherche systématiquement son approbation, prévient ses moindres désirs, répond à toutes ses attentes. Et malgré cela, elle sent que son compagnon devient de plus en plus distant et innaccessible.

Durant ses échanges avec l’expert, elle prend conscience que :

• Elle perd légèrement son identité, sa personnalité,
• elle est devenue très influençable,
• elle se révèle très stressante pour son partenaire et a le sentiment qu’il est sur le point de la quitter.

Mathilde analyse avec l’expert toutes les attitudes ou actions qui ont tué peu à peu l’attraction de l’autre, sans qu’elle en ait été consciente. Suite à ses échanges avec l’expert, elle se rend compte, qu’à ce moment crucial de la relation, il est préférable qu’elle prenne elle-même de la distance par rapport à son compagnon. Il est étonné mais il accepte. L’expert passe du temps à expliquer à Mathilde les attitudes qui créent et favorisent l’attraction et donnent envie à l’autre de poursuivre la relation. Il l’aide à révéler sa singularité, à prendre appui sur ses atouts.

Après quelques semaines, Mathilde est plus confiante et la relation redémarre plus sereinement. Mathilde est à nouveau sur un pied d’égalité avec son compagnon. Elle dégage davantage de charme en sachant rester elle-même et en se faisant respecter.

L’attirance est parfois telle qu’elle en vient à éclipser le discernement. Or, l’attraction est fragile. Mieux vaut être avisé(e) dans ce moments-là !

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6. JE MANQUE DE CONFIANCE EN MOI ET EN MON COUPLE, MATHILDE, 31 ANS.

Sans réellement s’en rendre compte, elle adopte un comportement préjudiciable au maintien de l’attraction de son partenaire. Elle recherche systématiquement son approbation, prévient ses moindres désirs, répond à toutes ses attentes. Et malgré cela, elle sent que son compagnon devient de plus en plus distant et innaccessible.

Durant ses échanges avec l’expert, elle prend conscience que :

• Elle perd légèrement son identité, sa personnalité,
• elle est devenue très influençable,
• elle se révèle très stressante pour son partenaire et a le sentiment qu’il est sur le point de la quitter.

Mathilde analyse avec l’expert toutes les attitudes ou actions qui ont tué peu à peu l’attraction de l’autre, sans qu’elle en ait été consciente. Suite à ses échanges avec l’expert, elle se rend compte, qu’à ce moment crucial de la relation, il est préférable qu’elle prenne elle-même de la distance par rapport à son compagnon. Il est étonné mais il accepte. L’expert passe du temps à expliquer à Mathilde les attitudes qui créent et favorisent l’attraction et donnent envie à l’autre de poursuivre la relation. Il l’aide à révéler sa singularité, à prendre appui sur ses atouts.

Après quelques semaines, Mathilde est plus confiante et la relation redémarre plus sereinement. Mathilde est à nouveau sur un pied d’égalité avec son compagnon. Elle dégage davantage de charme en sachant rester elle-même et en se faisant respecter.

L’attirance est parfois telle qu’elle en vient à éclipser le discernement. Or, l’attraction est fragile. Mieux vaut être avisé(e) dans ce moments-là !

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8. A LA RECHERCHE L’AMOUR FUSIONNEL, SOPHIE, 30 ANS.

Sophie s’impatiente de la lenteur de son partenaire. Elle le bouscule pour assouvir son besoin d’intensité permanente dans la relation. Cette soif d’amour fusion rend son comportement agressif. Son partenaire perçoit ces signes comme des indices de pression trop forte. Après un certain temps, il n’adhère plus à ce comportement excessif qu’il ne comprend pas. En fait Sophie recherche une histoire qui la comble complètement et elle ne laisse pas le temps à la relation de s’épanouir.

Après ses échanges avec l’expert :

• Elle a pris conscience qu’aucune de ses relations ne pouvaient aboutir si elle continuait à s’illusionner sur un amour à deux cent à l’heure,
• elle a compris que ce qu’elle recherchait n’était pas de l’amour mais un jeu amoureux,
• elle a analysé avec l’expert ses désirs d’amour impossible et les raisons de son comportement,
• elle a pris conscience qu’elle ne prenait pas l’autre en compte,
• elle a compris les comportements qu’elle devait changer pour qu’une relation plus mûre s’établisse entre un homme et elle.

Etant donné ses prises de conscience, le changement a été assez naturel. Par la suite, lorsqu’elle a rencontré un homme qui lui a plu, elle a été différente dans son approche de la séduction. Elle a recherché un amour plus authentique. Elle a eu certaines satisfactions qu’elle n’avait jamais connues en amour auparavant. Ceci l’a aidée à se comporter différemment. Et elle a pour la première fois établi une relation épanouissante qui la rend heureuse.

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9. SÉDUCTEUR INVÉTÉRÉ QUI REDOUTE L’ENGAGEMENT, JEAN-FRANÇOIS, 46 ANS.

Ensemble, nous avons compris pourquoi Jean-François éprouvait tant de difficultés à s’engager :

• La présence d’exemples peu rassurants dans son entourage (amis et collègues divorcés, parents séparés, lui-même divorcé…),
• la peur de se tromper de partenaire, peur de reproduire l’échec de son premier mariage,
• la peur de ne pas savoir aimer dû au départ de sa première femme, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas savoir rendre une femme heureuse.

Nous avons travaillé sur les bons exemples auxquels s’identifier pour croire en une relation de couple saine et harmonieuse. Nous avons établi grâce à l’étude de son fonctionnement amoureux et de ses besoins profonds, une image physique et psychologique de la femme idéale à ses yeux. Une femme qui sache le rassurer et le comprendre. Une femme qui respecte son besoin d’indépendance. Et une femme qui ne soit pas trop oppressante, qui n’ait pas sans cesse besoin d’être rassurée. En somme, une femme qui ait confiance en elle et qui soit indépendante.

Enfin, nous avons vérifié qu’il avait bien fait le deuil de la relation avec son ex-femme et mère de ses enfants. Jean-François a pu concevoir avec sérénité un nouvel engagement sentimental. Il a appris qu’il pouvait être de nouveau épanoui en amour et il voulait, de plus, s’engager sans en avoir peur.

Il vient de rencontrer une femme qui lui plaît beaucoup et avec laquelle il a passé le cap des 6 mois jamais atteint depuis sa première femme.

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10. FÉMININE, INDÉPENDANTE ET POURTANT SEULE, VIRGINIA, 36 ANS.

Virginia vient me voir alors qu’elle vient de tomber amoureuse d’un Américain, Ben. Elle a 36 ans. Elle est toute malheureuse de se dire que cette histoire va durer 3 ans pour n’aboutir à rien du tout et qu’elle va se retrouver à 40 ans seule, sans enfants.

« Mais pourquoi faut-il donc que je tombe sur des hommes dont les histoires sont impossibles » me dit-elle. Avant, elle a été amoureuse pendant 2 ans de Rodolphe, qui était extrêmement charmant, joueur et équivoque avec elle : mais ils ne se sont même jamais embrassés !

En se remémorant ses histoires passées, elle me raconte qu’elle est tombée amoureuse d’un homme, est partie en mission 8 mois et quand elle est revenue, une femme « lui avait mis le grappin dessus » et était enceinte de lui.

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11. JE N’ARRIVAIS PAS À CONNAÎTRE SES VRAIS SENTIMENTS POUR MOI, LAURA, 22 ANS.

Laura est une jeune femme de 22 ans particulièrement mûre pour son âge. Elle est de nature à prendre des engagements et à s’y tenir fidèlement.

Elle se consacre ainsi à ses études supérieures qu’elle réussit brillamment. En amour, elle entretient une relation platonique avec Benjamin, un garçon qu’elle a rencontré il y a presque cinq ans, alors qu’elle n’était encore qu’au lycée.

Comprendre le rythme de leur relation et la nature de leurs liens

Quand elle me contacte pour la première fois, Laura n’est pourtant plus très sûre d’elle. Elle doute des sentiments que ressent Benjamin à son égard. Depuis leur rencontre, les choses sont en effet très ambiguës et, malgré le fait qu’ils se reconnaissent une très forte attirance mutuelle, leur relation demeure platonique.

D’autant plus qu’après le lycée, chacun s’est installé dans une ville différente pour continuer ses études. Pourtant, leurs liens ne s’ébranlent pas pour autant, au contraire, ils continuent de s’échanger de nombreux mails et de discuter pendant des heures sur internet.

En écoutant le récit de Laura, ce qui me frappe le plus c’est la façon qu’elle a de me décrire la complicité de leur rapport et en même temps, le peu de communication qui existe entre eux concernant la nature de leur relation elle-même. Tout est comme s’ils tournaient autour du pot depuis près de cinq ans sans jamais réussir à se retrouver vraiment !

Quand Laura fait part de ses sentiments et de ses interrogations à Benjamin, ce dernier exprime sa crainte d’abîmer le lien qui existe entre eux et qu’il la respecte trop pour entamer des rapports plus poussés. Quand Laura devient distante, c’est Benjamin qui s’inquiète alors de la perdre et lui témoigne du sentiment de manque qu’il éprouve en son absence.

Je comprends donc rapidement la situation : Laura et Benjamin ressentent l’un pour l’autre un amour assez fort pour que leur relation platonique dure depuis si longtemps mais il semble qu’ils ont peur de la soumettre à l’épreuve de la réalité. En d’autres termes, ils préfèrent ne pas allez plus loin de peur d’être déçus, du coup, ils sont dans un état d’indécision et d’ambiguïté qui devient une source d’angoisse bien trop importante pour Laura qui souhaite maintenant être fixée. Elle veut à présent savoir sur quel pied danser.

Lui faire comprendre l’importance de la communication

Lors de notre première rencontre, j’explique donc à Laura qu’elle ne doit pas craindre de communiquer avec Benjamin. Elle doit pouvoir lui exprimer clairement ses attentes. Plus elle sera claire avec lui et plus Benjamin sera rassuré lui-même sur ce qu’il veut et sera davantage disposé à en discuter.

Si Laura veut que la situation évolue, elle doit donc apprendre à exprimer ses désirs et ses aspirations. Elle doit également remettre en cause sa croyance selon laquelle dans un couple, il ne faut pas communiquer au risque d’enlever la « magie » et le mystère. Dans son cas, l’absence de communication n’engendre que l’incertitude et la frustration.

La faire aller plus loin dans ce qu’elle souhaite vraiment

Quelques semaines après notre rendez-vous, Laura décide de parler ouvertement à Benjamin. Elle lui dit ce qu’elle souhaite de leur relation et lui fait part clairement de ses sentiments. Cette fois-ci, Benjamin se confie. Il lui dit qu’il ressent quelque chose de très fort pour elle mais qu’il a peur d’entretenir une relation à distance. Pour lui, cela ne peut pas fonctionner ainsi. Il utilise même le terme très fort de « torture » pour qualifier leur relation à distance.

Quand Laura reviens me voir, elle a donc déjà bien avancé depuis la première fois. Pourtant, malgré les confessions très franches de Benjamin, elle ne semble pas entendre ce que ce dernier a voulu lui dire. Selon elle, une relation à distance est tout à fait envisageable.

Ce qui lui fait peur en revanche c’est de le perdre. Or, cette angoisse peut être renforcée lorsqu’on vit une histoire d’amour à distance. Laura exprime donc un paradoxe qu’elle doit résoudre, sans quoi elle ne pourra pas montrer à Benjamin qu’elle est prête à entretenir une relation sereine avec lui.

Notre discussion s’oriente ainsi sur les avantages et les inconvénients à vivre une histoire d’amour avec une personne éloignée physiquement. Je cherche ainsi à ce qu’elle prenne conscience du fait qu’elle à tendance à « idéaliser » la relation à deux. En fait, Laura est une romantique. Ce qui doit quelque peu inquiéter Benjamin qui a peur de ne pas se sentir à la hauteur de ses attentes. Pour rassurer Benjamin, elle doit prendre conscience qu’une relation de couple se construit au quotidien, par le vécu.

Elle doit lui montrer qu’elle est capable de l’apprécier au quotidien pour ce qu’il est réellement. A ce stade de leur relation, Laura doit surtout rassurer Benjamin sur les sentiments qu’elle éprouve pour lui et sa façon de les lui montrer.

Se projeter ensemble dans l’avenir

Je lui conseille ainsi de construire un projet commun avec Benjamin. En se projetant sur du long terme, comme sur du court terme, elle lui montre qu’elle désire vraiment s’engager et inscrit le couple dans une dynamique particulièrement stimulante pour elle comme pour lui.

Suite à notre second rendez-vous, Laura s’est sentie plus confiante dans l’amour qu’elle ressentait pour Benjamin et, forte de son assurance, elle a réussi à le rassurer. Aujourd’hui, ils se voient une fois par mois. Si leur relation continue à fonctionner ainsi, ils envisagent de finir leurs études dans la même ville d’ici un an.

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