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Les 7 degrés du dialogue pour une connexion incroyable avec les (…)

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2/10/2023
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Etre intime avec une personne, qu’est-ce que cela veut dire ? L’intimité est avant tout un besoin. Elle représente quelque chose de vital à notre bien-être. On croît surement être intime avec plusieurs personnes, notamment nos proches. Mais le sommes-nous vraiment ? A quel degré d’intimité ? Comment booster la connexion avec l’autre pour resserrer les liens, presqu’au quotidien, et rendre nos échanges et nos relations plus riches, plus passionnantes, plus grandes ?

IL NOUS EST TOUS ARRIVÉ DE NOUS SENTIR SEULS ALORS QUE NOUS ÉTIONS BIEN ENTOURÉS.

C’est peut-être que cette intimité, que l’on pense savoir créer avec quelqu’un, n’est pas si facile. On croit la maîtriser, mais elle est en fait beaucoup plus que ce que l’on fait au jour le jour avec les personnes avec lesquelles on veut se sentir proches.

Cet article vous invite à comprendre comment rencontrer l’autre dans sa profondeur, et le plus souvent possible, pour rendre nos vies riches d’échanges, de sens, de vérité, et bien sûr d’amour !

A appliquer bien-sûr dans sa vie amoureuse, et sa vie de couple. Car le processus amoureux pour naître et renaître régulièrement passe indéniablement par la création d’une intimité. Plus vous aller vers les derniers degrés de l’intimité, qui n’ont rien à voir avec la sexualité, mais à voir avec notre capacité à transmettre du vrai, plus vous vous donnez les moyens de vivre une relation amoureuse réciproque, et qui dure dans le temps.

UNE ÉPOQUE OÙ ON S’ÉLOIGNE DE L’INTIME.

Nous n’avons peut-être pas exploré l’intimité dans tous les bienfaits qu’elle peut nous apporter dans une démarche de séduction, ou en couple. Et notamment au 21e siècle ou nous n’exposons pas si facilement le vrai en nous.

Love Intelligence ne cesse d’expliquer comment favoriser cet état, qui reconnecte un couple longue durée, ou connecte 2 célibataires sur des canaux puissants. Aujourd’hui, nous abordons à nouveau ce sujet en décomposant les 7 degrés d’intimité.

Love Intelligence vous propose de vous prêter à l’exercice en évaluant votre relation (amoureuse, amicale, familiale…) en rapport avec ces 7 degrés, et de découvrir comment franchir ces derniers degrés, les plus importants. Nous souhaitons ici vous donner la main pour tout comprendre vous permettre de franchir des étapes majeures dans vos relations.

Référence : Matthew Kelly « L’art d’aimer et d’être aimé »

DEGRÉ N°1

LES CLICHES

Premier degré d’intimité : c’est celui des échanges clichés, des échanges de banalités que l’on retrouve au quotidien. « Bonjour, comment vas-tu ? » « Bien et toi ? » « Quoi de neuf ? » « Rien de spécial » « Comment s’est passé ta journée ? » « Bien » « Tu as pu passer voir ton frère ? » « Oui » « Que t’a-t-il dit ? » « Il a eu son permis, tout s’est bien passé » etc.

Ces échanges sont superficiels et font surtout partie de la norme sociale. Ils servent à établir le contact dans n’importe quelle situation du quotidien, mais ne sont pas générateurs d’intimité du tout. On sait d’ailleurs que cela représente davantage une norme de politesse à laquelle on ne répond pas forcément sincèrement (si on ne va pas bien, on a quand même tendance à répondre « Ça va. ».

Ces échanges sont donc stériles et ne sont pas considérés comme de réelles conversations. Ils servent à entrer en contact, à maintenir le contact, ou encore à tuer une conversation. On communique souvent par clichés par peur de jugement ou de critique, peur du rejet, peur d’être incompris, impression que les gens ne s’intéressent pas à nous, honte secrète, la conviction de ne pas valoir grand-chose, paresse, indifférence et égocentrisme. Si l’on tient tellement à ces clichés c’est qu’ils sont sans risques : on ne s’expose pas.

Trop de clichés est préjudiciable, comme pas assez.

Pour dépasser l’étape de la communication par clichés, il faut passer du temps ensemble. Mais pas n’importe quel temps : du temps de qualité. C’est-à-dire assez de temps pour pouvoir échanger plus profondément et entrer dans un autre degré d’intimité.

De nos jours, nous considérons mal les choses qui sont vraiment importantes et nous accordons tout notre temps à des choses moins importantes. Nos priorités deviennent toutes les tâches et « obligations » du quotidien, et notre bien-être physique, mental et émotionnel passe au second plan. Il n’arrive jamais de décider de ne pas aller travailler pour aller faire du sport ou lire un livre. Car ces activités sont considérées aujourd’hui comme des « passe-temps », des loisirs. Nous les remettons à plus tard « Quand j’aurai le temps. » sauf que, finalement, nous n’aurons pas de temps pour cela si nous ne le prenons pas.

Souvent, on consacre quelques minutes à l’autre, par-ci par-là. Or, cela n’est pas propice à l’intimité ; il faut accorder du temps à la relation pour qu’elle s’épanouisse, et faire preuve de spontanéité, ne pas tout planifier sans cesse. Décidez de passer une après-midi ensemble, une journée, un week-end, en dehors des tâches du quotidien : s’évader pour mieux se retrouver, mieux vivre.

DEGRÉ N°2

LES FAITS

Les faits sont le second degré d’intimité. Là encore, ils sont faciles, on ne prend aucun risque car ce sont des faits banals, qui ne sont pas source de conflit.

Ils comprennent tous les énoncés de faits, tous ces sujets du quotidien qu’on invite dans nos conversations, de la météo au dernier fait divers, fait politique, économique, en passant par le récit de notre journée. Ce degré d’intimité n’implique que des faits impersonnels, c’est un échange d’informations, des récits factuels. J’ai fait ci, j’ai fait cela, j’ai raté mon avion et voici ce qui m’est arrivé.

Les faits peuvent être stimulants et satisfaire notre curiosité et notre désir d’apprendre. Une simple conversation de faits peut aboutir à un niveau supérieur d’intimité. Par exemple lorsqu’un ami vous raconte un voyage à Washington et sa visite au Mémorial National de Martin Luther King ; si la conversation continue vers la lutte qu’à mener MLK, vous passez à un autre degré d’intimité.

1RE CLÉ POUR DONNER ENVIE À L’AUTRE DE SE CONFIER.

Il est important, pour avancer dans la création de l’intimité, de ne pas porter de jugements de valeur. Porter un jugement hâtif sur une personne ou une situation ne fait qu’engendrer des pensées jugeantes, source de mécontentement et d’agitation. De plus, personne n’aura envie de s’ouvrir à nous si l’on semble porter facilement des jugements. Essayer, pour vous débarrasser de ces jugements, de passer 24h sans juger personne, en accordant le bénéfice du doute à chaque situation. Faites-vous cette promesse pour tous les jours, et répétez-vous la phrase suivante à chaque fois que vous vous surprenez à juger : « Aujourd’hui je ne porterai pas de jugement ! ». Le non jugement ouvre à l’intimité.

CE QUI TUE L’INTIMITÉ.

Un autre fardeau de l’intimité se trouve être les commérages. Les commérages sont un véritable poison et ne trouvent pas vraiment de rôle bénéfique. Pour ne pas dire pas du tout.

Les commérages, ou rumeurs, ou encore « ragots » sont des informations très souvent erronées colportées sur une personne, dans son dos. Il faut reconnaître que l’on a tous déjà aimé entendre une rumeur. Cela produit un sentiment d’importance, de puissance même, du fait de savoir quelque chose de secret, que d’autres seraient aussi curieux de savoir. Simplement la rumeur est souvent malveillante et peut ternir l’image de quelqu’un sans même que cette dernière puisse se défendre. Le commérage « vole » à ses victimes la première impression qu’ils peuvent faire à de nouvelles personnes car les gens se sont déjà créés une opinion à travers ce qu’ils ont entendu.

Comme pour les jugements, se débarrasser du commérage demande de l’exercice. Essayez de chasser le commérage de votre vie en l’évitant, ou en prenant la défense de la victime « Peut-être que nous ne savons pas tout » « Nous devrions en parler avec lui pour qu’il nous explique, qu’on le comprenne » « Rappelez-vous quand même qu’il a souvent été là pour nous » « Il traverse peut-être une mauvaise passe, on ne connait pas tout de son histoire ». Vous verrez alors que les gens apportent plus d’estime à quelqu’un qui ne colporte pas de rumeurs et ne s’en délecte pas.

2E CLÉ POUR CRÉER DE L’INTIMITÉ.

Il est important, pour créer l’intimité et avancer dans les degrés, d’avoir des comportements positifs. Pour soi comme pour les autres. Par exemple, montrer sa gratitude aux gens, c’est leur donner de l’énergie !

Il est aussi incroyablement bénéfique de corriger les gens sans les critiquer. En effet, lorsque quelqu’un fait mal quelque chose, il est bien plus efficace de lui expliquer calmement comment faire, sans arrogance, au lieu de la confronter violemment à son erreur. La bienveillance favorise l’intimité. Il serait bon à tous d’apprendre à corriger sans générer de bataille d’égos !

Les deux premiers niveaux d’intimité sont utiles s’ils permettent à la relation d’aller plus loin et de s’approfondir. On peut se sentir très seul même entouré si l’on reste à ces deux premiers degrés.

Pour passer au troisième, il faut passer à des faits personnels, et parler de nous.


DEGRÉ N°3

LES OPINIONS. Vouloir convaincre - les remontées d’opinions, tout comprendre !

Degré d’intimité plus dangereux, il nous fait parler de nous et nous confronte souvent à des divergences d’opinions et des désaccords avec l’autre.

Lorsque des divergences d’opinion apparaissent et semblent créer un mauvais climat, il y a deux possibilités : soit cela éclate en dispute, soit quelqu’un désamorce le conflit avec une technique de « remontée » qui va directement renvoyer aux deux premiers degrés d’intimité dans lesquels on se sent plus à l’aise (changer de sujet, proposer un café, faire une plaisanterie etc.). Nous utilisons très souvent des techniques de remontée, afin d’éviter d’aborder des sujets trop personnels. En faisant cela, nous maintenons nos relations dans la sphère du superficiel, où rien ne peut se développer.

Nous voulons l’intimité mais nous en avons peur. Les « remontées » sont comme les disputes, elles empêchent des échanges enrichissants et dynamiques, et montrent, en plus du fait que nous nous connaissons mal, une certaine immaturité.

On passe plus de temps à vouloir convaincre qu’à essayer de comprendre le positionnement de l’autre et de l’accepter comme étant différent du nôtre. La satisfaction individuelle ne doit pas primer sur l’épanouissement des deux personnes, auquel cas l’orgueil et l’égoïsme empêcheront toute intimité apparaître. Il faut trouver une raison d’être à la relation et s’aider mutuellement à s’épanouir.

Dans les conversations sur nos opinions, on a tendance à aller chercher ce sur quoi on n’est pas d’accord, plutôt que ce sur quoi nos opinions convergent. Il est également presque systématique de chercher à être celui qui a raison plutôt que de se focaliser réellement sur la discussion et l’échange qui se joue. Discuter de nos différences est passionnant si on le fait dans l’ouverture.

L’ORGUEIL QUI TUE LES DISCUSSIONS ENRICHISSANTES.

Notre orgueil nous empêche d’avoir des discussions enrichissantes et d’explorer un sujet en profondeur.

Pour cela il faut être ouvert à l’autre, aux nouvelles idées, et chercher à comprendre son raisonnement, comment celui-ci s’est formé. Un esprit ouvert est attirant, inspirant, stimulant. Un esprit fermé, cantonné à ses opinions se révèle antipathique et ne donne pas envie d’échanger.

Marquer son accord est une chose plaisante, et marquer son désaccord n’est pas à l’opposé si cela est fait élégamment. On exprime souvent son désaccord négativement : par orgueil, par sentiment de supériorité, ou encore parce qu’on croit que les vraies discussions sont forcément des disputes. Exprimer son désaccord sans blesser l’autre ou déclencher un affrontement est bénéfique pour tout le monde.

LE MIMÉTISME, SON BIENFAIT

N’oubliez pas, également, que dans la discussion se joue souvent un effet miroir, du mimétisme.

Si vous répondez agressivement à une opinion, il se peut que l’autre s’accorde à vos violons. Si, par contre, vous constatez cette montée d’agressivité de quelqu’un, vous pourriez avoir la sagesse ne de pas le suivre et réinstaurer un climat d’échange.

Bien souvent lorsque l’un des interlocuteurs intervient « Mais pourquoi est-ce que tu t’énerves comme ça ? on ne fait que parler. » l’autre se rend alors compte que la situation lui échappait.

Ce sont tous ces comportements positifs qui visent à comprendre et accepter l’autre qui vous mèneront vers de plus hauts degrés d’intimité.

DEGRÉ N°4

LES ESPOIRS ET LES RÊVES

L’acceptation mutuelle du niveau des opinions est la clef pour parvenir au quatrième degré d’intimité, celui des espoirs et des rêves, car on ne révèlera cette part de soi-même qu’à condition de se sentir accepter.

Avant de se montrer vulnérable, on mesure, consciemment ou non, si l’on est dans un environnement sécuritaire. Quand on connait les rêves de l’autre, on peut l’aider à les réaliser, et ainsi insuffler de l’énergie et de l’enthousiasme à la relation, encore plus dans un rêve commun.

De nos jours, la société nous apprend à prendre/acheter/consommer, ce que l’on veut. Immédiatement, ou presque. Or, ce besoin irrépressible de satisfaction instantanée provoque en vérité une satisfaction d’une éphémérité considérable.

La satisfaction qui ferait le plus de bien est la satisfaction différée. Cette dernière nous oblige à être patient et parfois à faire des sacrifices dans le but d’arriver un jour à notre but, notre rêve. Cette satisfaction relève d’une certaine sagesse puisque nous nous montrons prêts à faire face à la frustration, car nous poursuivons un rêve qui en vaut la peine.

DEGRÉ N°5

LES SENTIMENTS

Ce 5e degré d’intimité consiste à prendre conscience de ses propres sentiments et émotions, pour pouvoir les partager avec l’autre. Dans cette étape, on se sent plus vulnérable que dans toutes celles qui précèdent car les sentiments révèlent la partie profonde de notre être, avec toutes nos réactions, rationnelles comme irrationnelles.

Nous avons tous besoin d’une personne qui nous connaisse réellement. Une relation dans laquelle on peut tout confier est une relation libératrice et épanouissante.

Confier ses sentiments ce n’est pas juste savoir dire « Je t’aime » à l’autre. Exprimer ses sentiments c’est confier sa joie, sa gratitude, son affection, son amour, sa tristesse, sa colère, sa déception. Confier toutes les petites émotions qui nous traversent se trouve être extrêmement libérateur et initiateur d’intimité.

On peut dire à son conjoint que l’on se sent déçu, que l’on est surpris de quelque chose, que l’on a pris du plaisir à faire ça ou ça, que l’on a peur, que l’on appréhende, que l’on est envieux… et tous ces états d’âme qui nous traversent au quotidien ; des plus passagers aux plus ancrés.

Si les sentiments positifs sont généralement bien accueillis, il faut se méfier des réactions que peut engendrer l’aveu d’un sentiment négatif. Tout doit pouvoir se dire, dans une certaine mesure…

COMMENT PARLER DE SES SENTIMENTS ?

Ce 5e degré d’intimité est celui dans lequel on va parler de nos sentiments. Mais pas n’importe comment.

Tout d’abord il faut choisir la bonne personne ; soit la personne directement concernée, soit une personne proche à qui se confier si le sentiment ne concerne que vous. Il est également important de parler de ses sentiments de façon « pacifique », sans agressivité, et de choisir le bon moment.

En effet, on connait tous des moments où l’on sent que l’on n’a pas envie de discuter, que l’on n’est pas vraiment ouvert à l’écoute. Il en va de même pour les autres ; il faut alors choisir un bon moment pour parler. D’ailleurs, pendant que quelqu’un livre ses sentiments, l’autre écoute.

L’écoute est primordiale et on ne se rend pas compte à quel point elle est mise à mal de nos jours. Ecouter quelqu’un c’est faire abstraction de soi même pendant l’instant de l’échange, être réellement attentif à la personne et ce qu’elle nous dit d’elle, penser qu’elle est avant tout là pour se confier, et que l’on n’a pas le devoir absolu de résoudre ses problèmes. Parfois, lorsqu’une personne se confie à nous, elle cherche simplement à se « vider » de ce qu’elle porte en elle, mais n’attend pas forcément de solution. Si c’était le cas, elle le ferait savoir d’elle-même « Qu’est-ce que tu en penses ? » « Qu’est-ce que je dois faire d’après toi ? »

DEGRÉ N°6

LES DÉFAUTS, LES PEURS ET LES ÉCHECS.

Le sixième degré d’intimité est celui qui concerne nos défauts, nos peurs et nos échecs. Ce sixième degré est celui qui fait tomber les masques !

Dans le 5e degré on a accepté de montrer sa vulnérabilité, ici on l’expose carrément. On confie à l’autre toutes ces parties « obscures » de nous, que l’on souhaiterait oublier mais qu’il faut en fait accepter, et assumer pour avancer. On cesse de se victimiser face à nos erreurs, et on comprend que tout le monde a un passé.

Cette étape nous apprend à nous montrer tel que nous sommes, et ainsi à être capable de demander du soutien à l’autre. Parler honnêtement de ses défauts, de ses peurs et de ses échecs amène à ne pas juger l’autre sur les siens. Lorsqu’il ne se sent pas jugé, l’autre s’ouvre plus à nous, nous estime davantage et nous apporte plus de confiance. Il se sent à l’aise auprès de nous, dans le partage.

Dans les échanges, on retrouve souvent l’humour. L’humour, dans toute sa légèreté, ses vertus chaleureuses et anti-stress. L’humour peut se trouver un côté malsain dans la relation, particulièrement lorsque l’humour vient « couper » la discussion, ou relève du sarcasme. Le sarcasme contient une forme d’ambiguïté qui fait sa popularité mais il dessert relation intime ; en effet, d’une apparente passivité, il cache souvent un fond agressif, et est souvent constitué de mépris.

Le sixième degré révèle finalement qui nous sommes, et pourquoi nous sommes ainsi, ce qui nous a façonné et ce qui a fait de nous la personne d’aujourd’hui.

DEGRÉ N°7

NOS BESOINS LÉGITIMES

Enfin, ce dernier stade de l’intimité, cette « apothéose », constitue une collaboration dynamique entre les personnes intimes.

Il s’agit maintenant d’identifier nos besoins légitimes. Nous connaissons bien nos besoins physiques mais on minimise trop l’importance de nos besoins essentiels d’un point de vue affectif, intellectuel et spirituel. Ils sont pourtant vitaux à notre bien être psychologique, mais nous les confondons bien souvent avec des désirs du moment, superficiels.

D’un point de vue affectif, nous avons besoin d’amour et d’intimité. Il est vital, même si cela ne se voit pas, d’exprimer ses opinions, de confier ses sentiments, ses rêves, ses peurs, et surtout de savoir que l’on peut les exprimer ; que l’on sera respecté, accepté et compris.

D’un point de vue intellectuel, nous avons besoin d’être stimulé et d’apprendre. La vie de tous les jours doit être motrice, source de découvertes et de défis. La curiosité et la soif d’apprendre (sur quelque chose, sur quelqu’un, sur soi-même) se révèlent être de vraies bouffées d’oxygène dans le train-train quotidien !

D’un point de vue spirituel, nous avons besoin de moment de solitude, d’introspection, où l’on peut penser. Ce besoin est difficilement identifiable, on le néglige beaucoup voir on ignore son existence. Seulement, cela ne dure qu’un temps, car il est essentiel à notre bien-être psychique. Le silence est l’étape numéro 1 à notre besoin spirituel. C’est lui qui nous apporte un moment de solitude de qualité et qui, souvent, nous fait réaliser nos autres besoins.

Si nos besoins réels, légitimes, ne sont pas satisfaits, nous devenons irritables, frustrés et angoissés. Peu d’entre nous réalisent que leurs besoins légitimes ne sont pas satisfaits. Pourtant, nous sommes beaucoup à ne pas tout mettre en œuvre pour les satisfaire… mais pourquoi ?

LE PIÈGE DES DÉSIRS

Nous sommes en fait occupés à satisfaire autre chose, qui nous semble avoir (faussement) un caractère urgent, donc important. Il s’agit de nos désirs.

Ces désirs qui portent la part égoïste de nous-même, et pour lesquels on agit aux dépens des besoins réels. Ces désirs sont-ils porteurs d’épanouissement personnel ?

Non, ils seraient plutôt porteurs d’une satisfaction instantanée, vouée à disparaître pour laisser place à un sentiment de frustration car nos besoins réels ne sont toujours pas assouvis. Nous restons aveugles et sourds face à nos besoins légitimes, et nous nous créons une infinité de désirs, espérant palier à ce manque.

Voici certainement l’exemple le plus simple : les achats compulsifs. J’ai envie d’un manteau. Je ne saurais dire pourquoi mais cette idée m’obsède, bien que j’ai déjà plusieurs manteaux. J’en veux un autre. Je vais me trouver des excuses en disant que je n’en ai pas encore de cette couleur-là, de cette matière, avec cette coupe etc. Je vais dépenser de mon énergie pour ce manteau que je vais tout de même rapidement obtenir. Je suis contente, sur le coup, mais finalement cela n’a rien changé à mon bien-être. Ce manteau m’a satisfait(e) le temps d’un instant, j’ai répondu à un désir pulsionnel, mais ce manteau ne m’a pas rendu(e) plus épanoui(e). Je ne vois pas ma vie évoluer chaque jour grâce à ce manteau, et ce n’est pas ce manteau qui va me permettre de me sentir mieux avec les gens. Ce manteau est un prétexte, un déguisement, qui va m’habiller quelques temps, puis je m’en lasserai et en voudrai un autre.

De la même manière que j’ai agi pour ce manteau ; je peux me comporter de façon malsaine envers mon partenaire et chercher à faire passer mes désirs personnels en premier, en attendant de lui qu’il les satisfasse au plus vite. C’est mon égo qui affronte le sien, seulement s’il n’y a pas de concession, aucune collaboration n’est alors possible, et aucun but commun ne va pouvoir en être dégagé.

Je veux partir en vacances, à ces dates-ci ! Aucune autre ! Car le temps promet d’être parfait et, en plus, à cette période-là je n’ai pas un emploi du temps chargé. Mon mari n’a que quelques jours de congé dans l’année. Je pourrais faire des concessions et partir durant le week-end prolongé du mois de Mai, qui se trouve être 2 semaines après mes dates fétiches, mais non. Je le contrains à poser des jours, alors qu’il pourrait s’en servir à une période plus chargée pour souffler un peu. Je fais passer mes désirs avant ses besoins légitimes.

C’est aussi à moi d’identifier les besoins de l’autre, et d’essayer d’aider l’autre à les satisfaire. Ce dernier degré d’intimité consiste à veiller à ce que les besoins réels de chacun soient satisfaits, et cela demande une attention constante. C’est dans ce septième degré d’intimité qu’après avoir identifié nos besoins légitimes, réels, et ceux de l’autre, on s’aide mutuellement à les satisfaire. C’est ainsi que la relation va pouvoir évoluer, s’épanouir et durer.

RECONNAÎTRE LES BESOINS RÉELS

Pour avancer ensemble, encore faut-il savoir reconnaître ses propres besoins légitimes et, encore plus difficile, ceux de son conjoint. Si nous nous trouvons face à quelqu’un qui a du mal à parler, pas de panique ! Les besoins apparaissent quoi qu’il arrive, de manière codée. Il suffit d’être attentif aux réactions de l’autre.

Par exemple : vous savez que votre conjoint n’est pas ouvert à la discussion tant qu’il n’a pas pris sa douche le matin. Il a besoin de ce temps coupé des autres, tant que sa douche ne l’a pas réveillé. Voilà un de ses besoins. Vous l’avez identifié, vous avez désormais les clefs pour satisfaire ce besoin : en ne le sollicitant pas durant ce temps ; en évitant que les enfants viennent le solliciter. Ainsi, vous avez aidé à satisfaire un de ses besoins.

Dans ce cas de figure, il s’agit de décoder la façon « réagir » de la personne. Malheureusement, il ne faut pas que la relation repose uniquement sur des « réactions » car cela ferait stagner voire régresser, car c’est une position de défense. Il faut passer de la « réaction » à l’ « action » ; ainsi, tout sera plus fluide.

Par exemple : Véronique n’a pas fait grand-chose de sa journée. Elle a trainée chez elle, regardé la télé, fais 2-3 courses, le temps est passé vite. A la fin de la journée elle se sent sur les nerfs, elle sait qu’elle ne s’est pas assez dépensée et ressent le besoin d’aller faire une séance de sport. Son mari prévoit, lui, de rentrer et de lui proposer de regarder de continuer leur série habituelle, autour d’un plateau repas. Si Véronique choisi la réaction à l’action, son mari va rentrer et elle sera désagréable, elle tournera en rond dans la maison, l’air nerveuse, et son mari ne comprendra pas. Si Véronique choisi l’action, elle enverra un SMS à son mari avant qu’il rentre pour lui dire qu’elle n’est pas satisfaite de sa journée, qu’elle a le sentiment de n’avoir rien fait et qu’elle a besoin d’aller se défouler au sport. Son mari a été prévenu des besoins de Véronique et comprend ses agissements. Il s’agit finalement de désamorcer une situation qui pourrait s’avérer être source de conflit ou de mal-être, pour en faire quelque chose de bénéfique et constructif.

Vous avez maintenant tous les éléments pour comprendre comment vous vous comportez dans votre couple et quelle intimité vous entretenez. A vous de vous munir de ces outils pour gravir les degrés et faire l’expérience d’un amour authentique !

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